A garder précieusement - Changement du "thermomètre" en vue avec l'arrêt du plan Phyto !
Votre commune est-elle très exposée aux pesticides ? Pour vous permettre de le savoir, le groupe agroalimentaire Ecotone et l’entreprise associative Solagro (spécialisée dans l’ingénierie, le conseil et la formation dans le secteur de l’agroécologie) ont publié, le 23 juin, une carte interactive. Elle permet d’obtenir des informations sur l’utilisation moyenne de pesticides par type de traitement et par culture, commune par commune. (11/8/2022)
Plus d'informations Reporterre (Média indépendant, en accès libre pour tous, sans publicité, financé par les dons de ses lecteurs)
L’ADER (Association des Étangs et Rigoles du Plateau de Saclay) organise, au premier semestre 2024, une série d’observations des oiseaux des étangs de Saclay (cf calendrier ci-après).
Les inscriptions (5€) se font directement par mail auprès de l’ADER :
annie.hebert3@orange.fr
Les participants se verront remettre le livret de présentation des oiseaux des étangs. Attention : les demandes d’inscriptions doivent parvenir à l’ADER au moins onze jours avant la date retenue.
Calendrier
Samedi 13 Janvier 2024 ,Mercredi 24 Janvier
Samedi 3 Février ,samedi 17 Février
Samedi 2 Mars , Samedi 9 Mars
Samedi 13 Mars, Samedi 27 Mars
Samedi 13 Avril, Samedi 27 Avril
Samedi 11 Mai, Samedi 25 Mai
Samedi 8 Juin, Samedi 22 Juin
Pour chaque observation ; départ à 10
Pour en savoir plus sur les actions de l’ADER, n’hésitez pas à visiter leur site http://www.ader-saclayversailles.com/ (31/12/2023)
Depuis le 17 novembre 2022, l’Agence BIO met à disposition un outil cartographique permettant de localiser les parcelles conduites en agriculture biologique et en conversion au sein des parcelles agricoles françaises.
Pour le moment, cet outil s’appuie sur les Registres Parcellaires Graphiques annuels publiés par l’IGN et l’Agence BIO. Seules les parcelles déclarées lors des demandes
d’aides de la Politique Agricole Commune (PAC) dans leur situation connue et arrêtée par l’administration en fin d’instruction y sont cartographiées. A ce jour, 85% des surfaces
conduites en agriculture sont représentées dans cet outil et jusqu’à 95% pour des surfaces de grande cultures et des surfaces en herbe engagées en bio.
Plus d'information - Accès à Cartobio (30/11/2022)
Pour la douzième année consécutive la LPO et le MNHN vous invitent à prendre part au comptage national des oiseaux des jardins. Pensez à réserver dès à présent 1h de votre week-end !
COMMENT
PARTICIPER
Si vous avez besoin d'aide n'hésitez pas à consulter le Guide de
participation, vous y trouverez toutes les informations pour enregistrer vos observations. (19/01/2024)
Les 28 et 29 janvier derniers, un adhérent de JEP a participé au comptage des oiseaux dans son jardin des Metz : oiseaux communs ou récemment arrivés dans la région (photos) ! Organisé depuis 2012, par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et le Muséum National d'Histoire Naturelle (MNHN), l’Observatoire des oiseaux des jardins ou « ODJ » est une belle opération de sciences participatives qui a réuni, depuis 10 ans, plus de 85000 participants et permis la collecte de près de 6 500 000 données. Deux week-ends officiels de comptage sont organisés chaque année, les derniers week-ends de janvier et de mai. Se déroulant sur une heure d’observation, ces deux comptages ont pour objectif de comprendre les dynamiques des populations d’oiseaux fréquentant les jardins en hiver et au printemps. (17/03/2023)
A lire absolument : Bilan de 10 ans de comptage
Pour en savoir plus et participer au prochain comptage : Comment participer
CiTIQUE est un programme de recherche participative partenarial, coordonné par l'INRAe, qui vise à mieux comprendre l’écologie des tiques et les maladies qu’elles transmettent, dont la maladie de Lyme. CiTIQUE fait travailler ensemble à toutes les étapes du programme des citoyens et des chercheurs.
Plus d'informations sur les actions possibles : déclaration de piqures, formations, kits de collecte, consulter le CiTIQUE (19/05/2022)
Un grave incident s’est produit au début du mois d’aout et plusieurs questions se posent, non seulement pour identifier la cause mais plus encore pour prévenir de nouvelles pollutions à l’avenir.
La cause a été bien identifiée et reconnue comme telle par la ferme de Viltain (Société Civile d'Exploitation Agricole DUPRÉ). Il s’agit d’après la déclaration faite d’une rupture d’une cuve de stockage de lisier d’un volume de 3000 mètres cubes sur l’exploitation.
Bien que cette rupture soit accidentelle, se pose de fait la question de la prévention de ce type d’incident générateur d’une grave pollution (la plus grave connue depuis des décades dans la vallée de la Bièvre) ayant entrainé la perte de milliers de poissons adultes et d’alevins ainsi que son impact sur l’avifaune.
La police de l’eau a été saisie afin d’enquêter sur cette pollution tant sur les causes que sur les conséquences. Dès que nous aurons connaissance du rapport circonstancié que nous souhaitons porter à la connaissance du public, il conviendra de vérifier que toutes les mesures préconisées lors de l’enquête publique prescrite par le Préfet des Yvelines par arrêté en date du 10 avril 2014 ont bien été respectées et en particulier celles préconisées dans le rapport rédigé par la Société Hydratec pour le compte du SIAVB.
Jouy Environnement et Patrimoine demande la restauration dans les meilleurs délais de la biodiversité de la rivière suivant un programme concerté avec tous les acteurs concernés (Siavb, VGP, associations…) et la stricte application de la réglementation suivant les règles édictées par les conventions internationales et en particulier la directive-cadre sur l’eau.(10/9/2021)
Les pages de ce site présentent la faune et la flore des étangs de Saclay et notamment les données ornithologiques. Un site épatant avec des photos et les
observations au jour le jour sur les oiseaux observés sur les étangs (Rubrique : actualités). Un grand merci aux personnes qui tiennent à jour ce site. (9/12/2019)
A voir absolument, étangs de saclay
Environ un million d'espèces animales et végétales sont menacées d'extinction, dont beaucoup dans les prochaines décennies. C'est la conclusion d'un rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), dévoilé lundi 6 mai.
Créé en 2012, l'IPBES est un organisme intergouvernemental, qui regroupe plus de 130 pays, et fournit des évaluations sur la biodiversité comme le fait le Giec sur le climat. Pour en savoir plus, lire l'article de Francetvinfo
ou télécharger le texte de l'article (25/5/2019)
Un monde sans abeilles ? N’y pensons pas ! Bien sûr, les produits de la ruche, miel, pollen, cire, nous manqueraient. Mais surtout, ces super-pollinisateurs sont indispensables à l’agriculture. Si on parle de tonnage, 35% de ce que nous mangeons dépend directement de leur travail silencieux. Si on parle de diversité, c’est 84% des espèces cultivées en Europe et plus de 80% des espèces sauvages qui ont besoin de leurs pattes et de leur toison pour s’échanger du pollen et se reproduire. Alors, seriez-vous prêt à vous passer de la plupart des fruits et légumes ?
Pourtant, on le sait, les abeilles connaissent des moments difficiles. Pesticides, pathogènes, prédateurs invasifs rendent leur survie difficile. Facteurs auxquels il faut ajouter l’agriculture intensive qui uniformise les paysages et prive les abeilles d’une
alimentation constante, accessible et variée. La mortalité hivernale des ruches a de
quoi inquiéter : entre 20 et 30% en France, autour de 40% pour la Belgique et la Suède.
Pour en savoir plus sur les efforts intenses menés par les chercheurs pour mieux comprendre les causes du déclin des abeilles, et notamment pour trouver les synergies entre facteurs environnementaux, produits phytosanitaires et maladies, télécharger le Dossier INRA (12/03/2019)
Le glyphosate est l'herbicide le plus répandu dans le monde et contenu notamment dans le Roundup de Monsanto (entreprise rachetée par Bayer en 2018). Utilisé depuis 1974, son autorisation a été renouvelée fin 2017 dans l'UE après des mois de discussions et sur fond de controverse scientifique sur son caractère potentiellement cancérogène.
L’ONG Générations futures a publié une enquête titrée (pour la presse) "100% des urines testées contiennent du glyphosate herbicide cancérogène le plus vendu au monde". Le réel objectif de l'ONG ? Faire en sorte que "les autorités européennes prennent conscience de l'urgence à agir et interdisent enfin le glyphosate".
Bruxelles a cependant prolongé temporairement l'autorisation du glyphosate, en s’appuyant sur les résultats d’une étude réalisée dans le cadre du programme EUCP. D’après cette étude, les risques pour la santé des consommateurs ont été jugés faibles.
En France, pour les communes et les particuliers, la loi interdit depuis le 1er janvier 2019 l’utilisation et la détention de pesticides. (Voir notre article ci-dessous "Zéro phyto")
Malgré les risques avérés, l'Assemblée nationale refuse (encore) d'inscrire l'interdiction totale du glyphosate dans la loi.
À quatre voix près, tard dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 septembre 2018, les députés ont voté contre l'amendement proposé par l'élu LREM François-Michel Lambert, proposant d'inscrire dans la loi l'interdiction du glyphosate d'ici 2021, à l'occasion de l'examen du projet de loi alimentation et agriculture.
Dans le cadre du Grand Débat National, exigeons avec JEP que l’Assemblée revienne sur son refus d’inscrire cette interdiction dans la loi (20/02/2019)
Pour en savoir plus sur le glyphosate
Selon la Surveillance Temporelle des Oiseaux Communs (STOC) l'Ile de France a perdu 30% de ses oiseaux en moins de quinze ans. La forêt quant à elle conserve ses espèces spécialisées, malgré un léger déclin. Parmi les espèces en développement la grive musicienne, dans celles en repli le pouillot fitis.
Dans le communiqué l'ONF détaille les différentes évolutions par espèces et précise les actions mises en œuvre pour endiguer ce déclin.
Publiée par les Amis de la Vallée de la Bièvre (AVB), cette très belle brochure, met en évidence les enjeux de la biodiversité dans la vallée à travers le suivi de l'évolution de trois espèces (les espèces de souche, les emblématiques et les invasives) dans cinq entités paysagères de la vallée : les bois et les forêts, les milieux aquatiques, les prairies et cultures, les parcs et jardins et enfin les zones urbanisées. Ce guide comprend en annexe une liste des espèces végétales et animales protégées, ainsi qu'une récapitulation de ce que nous pouvons faire concrètement, chacun d'entre nous, dans nos jardins et dans nos choix de vie pour contribuer au maintien de la biodiversité.
Une brochure à recommander à tous les habitants de la vallée !
L’Etablissement public d’aménagement Paris-Saclay a publié l’Abécédaire de la biodiversité de Paris-Saclay, dans le cadre de sa collection Praxis. Il reprend ses engagements et ses actions pour la sauvegarde de la biodiversité. Sous la plume du dessinateur Luc Guinget, ce recueil présente également une sélection d’espèces animales et végétales, des plus familières aux plus rares, qui composent les milieux naturels du Plateau de Saclay.
La divagation des chiens est interdite en forêt
Afin de préserver la tranquillité des animaux de la forêt, les chiens doivent toujours rester sous le contrôle direct de leurs maîtres et à proximité. Au printemps, les chiens repèrent facilement les mammifères nouveaux nés, cachés en forêt ainsi que les oisillons. Ils peuvent les poursuivre ou les déranger.
Un chien est en état de divagation (article L 211-23 du Code Rural) s'il n'est plus sous la surveillance effective de son maître ou éloigné de plus de 100 mètres, ou abandonné.
Par ailleurs, pendant la saison de mise à bas des mammifères et de nidification des oiseaux,du 15 avril au 30 juin de chaque année,il est interdit de promener les chiens non tenus en laisse en dehors des allées forestières (arrêté ministériel du 31 juillet 1989).