Enjeux du projet d"aménagement :
• Permettre le maillage de la gare du métro avec les autres modes de déplacement : piétons, vélos, offre bus (en cours de renforcement), covoiturage, parking relais.Favoriser le développement des
modes alternatifs à la voiture
• Créer une place de la gare, aménager qualitativement l’espace public en
donnant notamment une large place au végétal, préserver les vues sur le grand paysage agricole ouvert,
valoriser et apaiser les axes routiers existants
• Assurer l’équilibre entre les pôles de développement du plateau
Du 10 juin au 1 juillet 2024
Plus d'informations
En septembre 2022, la Région Île-de-France a lancé la révision de son Schéma directeur (SDRIF-E). Ce document déterminera l’aménagement du territoire pour les 12 millions de Franciliens d’ici à 2040.
Le schéma directeur de la Région Île-de-France - Environnemental (SDRIF-E) est le document de référence pour la l’aménagement de l’Ile-de-France afin d’encadrer la croissance urbaine, l’utilisation de l’espace et de favoriser le rayonnement international de la région. L’objectif est de garantir un cadre de vie de qualité aux Franciliens à l’horizon 2040.
Tout au long de l’année 2022, la Région a conduit une concertation dans le cadre de l’élaboration de son schéma directeur (SDRIF-E), en application du code de l'urbanisme et du code de l’environnement. Collectivités, partenaires et Franciliens ont été invités à contribuer.(21/06/2023)
© NnoMan Cadoret/Reporterre
Le 13 mai 2023, environ 600 personnes ont marché sur le plateau de Saclay pour s'opposer à la construction de la ligne 18 du Grand Paris Express. Ils dénonçaient la répression et l’artificialisation des terres.
Pour en savoir plus, lire le reportage publié par Reporterre (16/5/2023)
Reporterre est un média à but non lucratif, financé exclusivement par les dons de ses lectrices et lecteurs. Pour s'abonner et soutenir Reporterre
Une enquête parcellaire a eu lieu jusqu'au 10 février sur les communes de Villiers, Châteaufort, Magny-les-Hameaux et Guyancourt, en vue de déterminer les emprises foncières nécessaires à la réalisation de la ligne 18 au sol. Elle était très importante car elle portait sur des parcelles qui sont en partie ZPNAF (Zone de Protection Naturelle Agricole et Forestière).
L'équipe de Terre et Cité a déjà réalisé un gros travail pour vérifier que la ZPNAF est bien respectée. Le plus gros souci vient du fait que les parcelles ne sont pas toujours "entièrement ZPNAF" ou "entièrement hors ZPNAF", et que les tracés ne sont pas précis.
En comparant les données de surface, l'équipe de Terre et Cité a fait ressortir que, sur la seule commune de Villiers le Bâcle, environ 1,3 hectare de ZPNAF serait remis en cause par les projets en cours.
Pour Terre et Cité, il est apparu indispensable de demander sur le registre de l'enquête parcellaire :
* le bornage contradictoire de toutes les parcelles concernées par un géomètre expert indépendant, de façon à s’assurer du respect des limites de la ZPNAF dans le cadre de cette enquête parcellaire en cours
* un bornage global de la ZPNAF et un redécoupage cadastral en cohérence avec son tracé de sorte qu’il n’existe plus que des parcelles classées “en totalité” en ZPNAF. Ce dernier permettrait que le périmètre de la ZPNAF ne soit non plus basé sur une représentation simplifiée et erronée de la réalité mais sur la réalité directement.
Ces démarches représentent ainsi l’occasion de constituer un nouveau référentiel commun qui soit précis, transparent et non-contestable pour de futures enquêtes , la ligne 18 n'est pas finie ! (...) Appel Terre et Cité du 4 février 2023
Bien que la commune de Jouy en Josas ne soit pas listée dans le cadre de l’enquête parcellaire, faut-il rappeler que toutes les communes incluses dans la ZPNAF sont directement concernées par le strict respect de la délimitation de cette surface instituée par le décret n°2013-1298 du 27 décembre 2013. JEP s'est associé à la démarche intiée par Terre et Cité et a demandé explicitement de compléter la protection législative par la réalisation d’un bornage de chacune des parcelles cadastrales par un géomètre expert indépendant et au besoin proposer les rectifications nécessaires de sorte qu’il n’existe plus que des parcelles classées “en totalité” en ZPNAF Contribution de JEP (27/2/2023)
Qu'est devenue l'agriculture du Plateau de Saclay depuis 2015, date des entretiens du tome 1 de Terres Précieuses ?
La ville a avancé, bétonnant des terres très fertiles, rendant de plus en plus compliqué le travail des agricultrices et des agriculteurs. Mais l’agriculture n’a pas dit son dernier mot et les 33 personnes interviewées par Martine Debiesse dans ce tome 2 vous le feront sentir.
Les femmes et les hommes qui faisaient l’agriculture du Plateau en 2015 sont toujours bien présents (eux ou leurs successeurs, avec trois jeunes qui ont repris la ferme familiale), continuant à faire vivre leurs terres, allant de l’avant, vers les consommateurs et les demandes de la société, montrant à quel point une agriculture de proximité est indispensable. Où trouver ce livre (6/11/2022)
Sauvons les terres de Saclay Collectif de citoyennes et citoyens, d'habitantes et d'habitants, d'agricultrices et d'agriculteurs, étudiantes et étudiants, scientifiques, travailleuses et travailleurs, élues et élus, sur le plateau de Saclay, qui se sentent concerné·es par la sauvegarde des terres agricoles, la sécurité alimentaire et la lutte contre le dérèglement climatique.qui ont décidé d’unir leurs forces pour la sauvegarde des terres et des réserves de biodiversité du plateau de Saclay, et pour cela de dire Non à la ligne 18. Visitez le site Abonnez-vous à la newsletter et participez aux actions (20/05/2022)
En moins de deux semaines, ce sont deux bornes du domaine royal qui ont été arrachées lors de travaux agricoles, le long de la piste cyclable entre Saclay-Val d'Albian et la nationale 118. La répétition de ce type d'incident est inadmissible.
Ces bornes sont là depuis près de 300 ans ! C'est suite à un arrêt de Louis XV que ces bornes en grès, gravées d’une fleur de Lys (ou d'une couronne royale) ont été placées à tous les angles des parcelles du domaine royal.
Certes ces bornes ne sont pas toujours visibles : il faudrait que les conducteurs soient informés de la présence des quelques bornes rescapées sur les 1218 bornes identifiées au XIX siècle !
Pour plus d'informations sur les bornes, les rigoles et les étangs du plateau de Saclay : site de l'ADER (Association des Etangs et Rigoles du Plateau de Saclay) (9/9/2021)
En octobre, s’est tenu à Villiers-le-Bâcle l’équivalent d’un mini Camp Action Climat pour la défense de l’agriculture et contre le dérèglement climatique. Cet évènement a été coordonné par « Extinction Rebellion » avec le soutien d’associations locales comme l’AMAP « Les Jardins de Cérès », le collectif « Urgence Saclay » et AES (Assemblée écologique et sociale).
Pour en savoir plus article sur monSaclay.fr (3/12/2020)
Découvrez le site "Manger local" mis en place par Paris - Saclay :
. les fermes et les produits locaux
. la carte des points de vente
. les recettes des producteurs locaux
. le guide du locavore (9/10/2020)
La loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris a créé une zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF) à Paris-Saclay. Cette zone rend non urbanisables les espaces naturels et agricoles qui la composent.
La ZPNAF, fixée par décret en décembre 2013, représente 4 115 hectares protégés dont 2 469 hectares consacrés exclusivement aux activités agricoles et 1 646 hectares composés de forêts, cours d’eau, espaces naturels et rigoles.
Le jeudi 11 octobre 2018, la charte relative à la ZPNAF a été signée par l’EPA Paris-Saclay, les acteurs institutionnels locaux et représentants du monde agricole. Elle vient ainsi compléter le Programme d’action qui assure la pérennité des activités agricoles du territoire et confirme la vocation agricole du Plateau de Saclay. Ce programme d'action, prévu sur la période 2017 - 2023, comprend trois séries d'action autour des objectifs suivants :
. assurer la pérennité des activités agricoles au sein de la ZPNAF
. assurer la pérennité des espaces naturels et forestiers
. développer les liens entre le plateau, les activités et les habitants.
(liste des actions à télécharger ci-dessous)
Un comité de suivi a été mis en place piloté par Terre et Cité. Un premier rapport d'évaluation du programme d'action pour 2017 et 2018 a été rédigé.
Comme on pouvait le craindre, certaines actions n'ont pas trouvés de pilote, de ressources ou de financement et ce premier bilan est en demi-teinte.
On trouvera sur le site de l'EPA consacré à la ZNPAF de nombreuses informations sur la zone, la charte, le programme d'action et le premier rapport d'évaluation.(4/11/2020)
Quelques chiffres extraits de l'observatoire régional de l'agriculture biologique en Ile de France pour l'année 2019
L'année 2019 est la plus dynamique depuis 22 ans en termes de nouvelles fermes
. 447 nombre total de fermes bio dont 89 nouvelles (+ 4000ha)
. 9,4% des exploitations franciliennes sont engagées dans le bio à fin 2019
. parmi les nouvelles, 68 sont des conversions.
. 3/4 des exploitations engagées en AB de la région Île-de-France sont orientées principalement en grandes cultures ou en production de légumes.
. La Seine et Marne en tête avec 176 fermes devant l'Essonne (113) et les Yvelines (108)
Pour plus de statistiques et d'informations télécharger le rapport édité par le Groupement des agriculteurs biologiques de l'Ile de France (GAB IdF) (9/10/2020)
Paris-Saclay, projet phare du Grand Paris, illustre tous les travers du passé, décisions publiques prises dans l’opacité, contraires aux enjeux écologiques actuels.
Des citoyens engagés de longue date dans la vie du Plateau de Saclay racontent dans cet ouvrage les combats de ceux qui y vivent, y travaillent et refusent le désastre écologique qui s’annonce pour le territoire, pour la planète.
Recueillis par Martine Debiesse, avec l'aide de Terre et Cité, les témoignages de femmes et d'hommes qui font l'agriculture du plateau de Saclay.
"Aventures du bio, cueillette à la ferme, compostière, AMAP, ventes directes, entreprises de réinsertion, élevages, fabrication de produits laitiers, achats collectifs de terres, ... . Chaque histoire témoigne d'une volonté d'aller de l'avant qui s'exprime à travers un attachement à cette terre nourricière si fertile qu'elle fait aussi pousser des idées ..."
Un film est en cours de tournage. Pour en savoir plus sur l'ouvrage et les points de ventes, sur le financement participatif pour le film : site de Terres précieuses (6/12/2018)
L'aménagement du carrefour du Christ de Saclay est maintenant terminé. Pour mémoire, on trouvera ci-après une note rédigée par Terre et Cité synthétisant les enjeux de cet aménagement. Note rédigée à l'occasion de l'enquête publique en 2017
(9/10/2020)
En février 2017, la Cour des Comptes avait égratigné la gouvernance du Cluster scientifique du plateau de Saclay, et dénoncé le risque que ce projet « ne se résume à un rapprochement géographique d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche », sans « cohérence réelle ni visibilité internationale ». En janvier 2018, la Cour des Comptes a publié un rapport sur le projet du Grand Paris Express qui met l'accent sur la dérive des estimations de coûts (passés de 25,5 milliards d'euros en 2013 à 38,5 fin 2017 et met en doute la tenue des délais, notamment en vue des Jeux Olympiques de 2024. Deux remarques qui devaient conduire logiquement à réexaminer ce projet : retarder, voir supprimer certaines lignes , la ligne 18 par exemple. Nouveau signe du retour du réalisme avec le désistement de la France pour l'organisation de l'Exposition universelle de 2025. Le Premier Ministre invoque des surestimations de recettes !!!
Suite à la publication du rapport de Bernard Attali sur l'avenir de l'Ecole polytechnique, le COLOS publie un document qui fait le point sur la pertinence du projet Paris-Saclay, qui leur "paraît on ne peut plus douteuse : d'une part l'idée d'un cluster au milieu des champs est inadéquate et dépassée, d'autre part le projet académique est voué à l'échec du fait de son gigantisme, dont le but premier est de décrocher la vingtième place aux classements universitaires internationaux, celui de Shanghai en particulier.
Les responsables politiques qui cautionnent ce projet, et dont certains n'hésitent pas à déclarer que l'économie française en dépend, feraient bien de sortir des illusions et des rêves car le réveil risque d'être douloureux" (COLOS juillet 2015).
Les Contrats de Développement Territorial (CDT) ont pour objectif d’engager un partenariat opérationnel, sur une durée de 15 ans, entre l'Etat et les collectivités locales, pour favoriser le développement des secteurs desservis par le réseau Grand Paris Express, concourant au développement régional et aux "objectifs du Grand Paris".
En fait dès les premières lignes, il est indiqué qu’il ne s’agit pas d’un contrat, ni d’un projet de territoire mais avant tout, « d’un cadre d’engagement réciproque reposant sur une ambition partagée » !
Les objectifs font place à des « ambitions » : c’est moins contraignant !
Les engagements contractuels sont la somme des :
- Montants pressentis Etat et Région mais non exprimés dans le processus d'élaboration du C D T,
- Montants non stabilisés et pouvant encore faire l'objet de variations substantielles,
- Montants renseignés par les différents partenaires dans leurs contributions mais restant soumis à validation…
On a connu des contrats plus fermes !
Dans la pratique, le « contrat » distingue une première liste de projets déjà bien engagés et une seconde nécessitant encore un travail d’approfondissement programmatique … Aucun projet ne concerne directement Jouy.
Deux points sont à remarquer.
. L’appétit des constructeurs pour les terrains publics : le « territoire recèle des réserves foncières considérables ». Une première famille de conditions (pour rendre l’ambition opérable... !) réside dans la levée des « verrous » fonciers. De nombreux sites de projets sont localisés sur des terrains dont la mobilisation effective n’est pas garantie à ce jour. La plupart de ces terrains sont propriété de l’Etat (utilisés par le Ministère de la Défense notamment à Versailles Satory ou aux Matelots-Mortemets) ou de ses opérateurs (RFF et SNCF).
Certes, il faut construire des logements. A ce titre l’annexe - diagnostic du logement sur la zone du CDT est très éclairante :
- Un territoire en situation de panne démographique et qui présente des disparités sociales. Cette panne démographique est révélatrice d’un phénomène d’éviction du territoire.
- Des parcours résidentiels bloqués en raison d’une insuffisante diversité de produits immobiliers et d’une inadéquation entre l’offre et la demande
- Un marché de l’accession tendu
Dans ce contexte, JEP est tout à fait favorable à la construction de logements sur ces terrains publics, avec une proportion de logements sociaux qui permettent d’atteindre, progressivement et plus rapidement, les objectifs de la loi SRU. Mais il faut être vigilants, car une fois les « verrous » sautés … Par ailleurs les objectifs de construction de logements sur VGP paraissent irréalistes : environ 1500 logements par an alors que l’objectif du plan précédent, 900, n’a pas été atteint ? (idem pour l’ensemble de la zone du CDT). Où et comment ?
. Le second point concerne les infrastructures de transport. On veut nous faire croire que le « Grand Paris Express » va résoudre tous les problèmes. En fait il n’en est rien. En lisant attentivement le rapport, la mise en œuvre d’une liaison en site propre nord-sud (Pont de Sèvres -Les Ulis / Courtabœuf) bien que mentionnée sur les
cartes, reste non chiffrée car encore au stade de l’étude de faisabilité comme le rappelle sèchement le Président du Conseil Régional. Les coûts estimés seront dépassés pour le métro* impactant de ce fait le financement des autres liaisons. Idem, dans le cas du « plateau de Satory à Versailles, qui connaît un réel enclavement et dont la réalisation est entièrement conditionnée par la désaturation de ses accès routiers aux heures de pointe ainsi que par l’amélioration de son accessibilité en transport en commun ».
En résumé, ce pseudo contrat, s’apparente plus à une compilation de projets en cours ou hypothétiques, et repose une fois de plus les questions de base sur la genèse du projet du Grand Paris. L’affirmation de la nécessité du métro pharaonique de Christian Blanc a pollué la réflexion sur la définition des priorités en matière de transports urbains, par exemple, qu’est-ce qui est le plus urgent un : métro lourd entre Saclay et Versailles ainsi qu’un tram-train à la place de la ligne C ou bien une liaison en site propre entre les Ulis et Vélizy ?
*Un récent rapport, du “Cercle des transports”, propose de surseoir à cet investissement disproportionné et de se focaliser sur des améliorations indispensables au réseau existant, pour 5 fois moins cher.
L’ensemble du dossier est disponible sur : http://www.versaillesgrandparc.fr/quotidien/amenagement/enquete-publique-cdt-paris-saclay/
Avis défavorable de la Commission d'Enquête sur sur le Contrat de Développement Territorial Paris-Saclay Territoire Sud
Après avoir émis un cetain nombre de recommandations relatives,
- à la lisibilité du projet : corriger les erreurs et prendre en compte les documents d'urbanisme et d'aménagement en vigueur,
- aux transports et déplacements : présenter une vision globale de l'ensemble des maillages de déplacements
- au développement économique et social : préciser les coûts et plannings prévisionnels
- au cadre de vie : préserver notamment le système des rigoles et étangs
- à la gouvernance du projet : renforcer substantiellement la concertation, pendant la période d'actualisation et d'adoption du CDT, ainsi que pendant le suivi de sa mise en oeuvre en créant un mécanisme de concertation, la Commission considère
et donne un AVIS DEFAVORABLE au projet de CDT "Paris-Saclay Territoire Sud"
Bien que Jouy ne fasse pas partie des communes concernées par le contrat de Développement Territorial de Saclay Territoire Sud, JEP s'associe aux remarques des associations réunies au sein du COLOS (Collectif OIN Saclay) qui demandent
"- de revoir sérieusement à la baisse les ambitions démesurées et irréalistes du cluster ;
- l'abandon de la ligne 18 au profit d'une desserte du plateau utilisant les infrastructures existantes
- de revoir le CDT de fond en comble, sur la base d'hypothèses réalistes et non de chimères
- que soient interrogés, au-delà des discours incantatoires, les réels mérites du projet de cluster Paris-Saclay, qui n'a fait l'objet d'aucune expertise indépendante, ni du moindre débat public."
Si vous pensez qu'il est temps d'arrêter de croire aux contes de fée et de sortir de l'illusion du grand projet qui permet des lendemains qui chantent, vous avez jusqu'au 15 janvier 2015 pour exprimer votre opinion dans le cadre de l'enquête publique
Le décret tant attendu concernant la zone de protection naturelle, agricole et forestière (ZPNAF) a été publié au Journal officiel du 31 décembre 2013. Il indique que la superficie totale de la zone est de 4 115 ha environ, dont environ 2 469 ha de terres agricoles (Voir carte détaillée). Ce décret détermine les parcelles cadastrales classées, en totalité ou pour partie.
Ce texte prévoit que les cartes qui lui sont annexées devront être affichées pendant deux mois dans chacune des communes concernées (donc notre commune) et seront mis à disposition sur le site internet de l'Etablissement public de Paris-Saclay.
Bien que la ministre, Cécile Duflot déclare dans un communiqué que "Le projet d'aménagement du plateau de Saclay ne se fera pas au détriment des terres
agricoles" ? le passé et notre expérience nous incite à rester très vigilant.
Vient également d’être publié (JO du 28 décembre 2013) pour application le décret concernant le Schéma Île-de-France 2030 (Sdrif) après avis du Conseil d’Etat.
Le Sdrif fixe des objectifs en matière de construction de logements (70.000 nouveaux logements par an), de développement des transports en commun (construction des nouvelles lignes de métro du Grand Paris Express et amélioration des réseaux existants),
Bien que nous pouvons saluer la détermination des associations ayant œuvrées pour la sauvegarde des terres agricoles nous devons néanmoins rester très vigilants car le spectre du Grand Paris et le projet initial de Christian Blanc perdure et même se trouve en matière d’urbanisation dépassé, ce qui impactera notre environnement et la qualité de vie dans l’ensemble de la vallée de la Bièvre.
Le projet de Contrat de Développement Territorial (CDT) pour Saclay-Sud a été validé en novembre 2013. Il concerne Saclay et les six communes sud du plateau (De Palaiseau à Gif sur Yvette). Il sera soumis à enquête publique, avant signature courant 2014.
Les CDT sont définis dans la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris, modifiée par la loi du 18
janvier 2013 relative à la mobilisation du foncier public en faveur du logement.
Ils doivent mettre en oeuvre le développement
économique, urbain et social de territoires définis comme stratégiques, et en particulier ceux desservis par le réseau de transport public du Grand Paris. Ces démarches contractuelles, à visée
opérationnelle, engagent l'Etat, représenté par le Préfet de Région, les commune et leurs groupements signataires. La région Ile-de-France, les départements et un cetain nombre d'acteurs
institutionnels du Grand Paris, dont Paris Métropole, l'Atelier International du Grand Paris et l'Association des maires d'Ile-de-France et les départements concernés peuvent dorénévant, à leur
demande, être signataires des CDT.
Le Contrat de développement Territorial du sud du plateau qui sera prochainement soumis à enquête publique prévoit 16000 logements sur les quinze prochaines années, soit 1070 par an, réprtis entre 8000 logements familiaux et 8-9000 logements étudiants.
Ce contrat qui s’inscrit dans le Schéma Global Territorial (SGT) ainsi que celui en préparation pour les deux communautés d’agglomération de Versailles Grand parc (VGP) et Saint Quentin en Yvelines avec un objectif de 3268 logements par an détermine une croissance globale de près de 4% de la population par an.
Voir projet de CDT Saclay-Sud sur le site Institut d'Architecture et d'Urbanisme - Ile deFrance
La proposition de délimitation de la zone de protection (ZPNAF) élaboré par
l’Etablissement Public de Paris Saclay (EPPS) bien que conforme au minima fixé par
le législateur, ne permet pas d’assurer la pérennité de l’activité agricole dans son
modèle actuel, de plus, elle fragilise les exploitations existantes et compromet divers
projets d’installations de jeunes agriculteurs.
Afin de réviser la proposition actuelle et de remédier à ce constat de JEP, nous
proposons :
- de reconsidérer globalement les liaisons fonctionnelles afin de permettre la gestion
optimale des surfaces agricoles et la circulation des matériels afin de ne pas entraver
l’accès aux surfaces agricoles,
- d’étudier objectivement la fiabilité actuelle et future des exploitations existantes
ainsi que les projets de créations de nouvelles exploitations portés à notre
connaissance pour en assurer la faisabilité en étroite collaboration avec la chambre
d’agriculture et la société d’aménagement foncier d’Ile de France (Safer),
- de réintégrer l’ensemble des surfaces agricoles (SAU) de la Minière sur la
commune de Guyancourt situées à l’est et à l’ouest de la RD 91,
- de réintégrer les surfaces agricoles situées au nord de la rigole de Corbeville au
sud du plateau sur la commune de Saclay,
- de préserver et de développer conformément aux engagements pris lors des
présentations publiques les lisières forestières et la cohérence paysagère,
- de limiter la hauteur des constructions indispensables dans un projet architectural
respectueux de l’environnement et non consommateur de surfaces agricoles utiles,
- de rechercher en concertation avec les associations de défense de l’environnement
et la commune de Palaiseau la protection et la préservation des surfaces agricoles
situées à l’est du plateau situées en dehors du périmètre de l’Opération d’Intérêt
National (OIN).
L’association JEP demande à la commission d’enquête et à son président M.
Georges-Michel BRUNIER de prendre en considération les propositions de
l’Association JEP qui visent à protéger au moins 2500 ha de SAU et déclare se tenir
à sa disposition pour expliciter sa prise de position sur les divers points évoqués cidessus.